Le curcuma a la côte, mais quels sont réellement ses bienfaits ? Comment faut-il le consommer pour éviter ses effets secondaires ?
Les origines du curcuma
Le curcuma tire son origine du sud-est de l’Asie. Il semblerait qu’il soit le résultat de sélections successives faites par l’homme. Ainsi, le curcuma pourrait ne pas exister à l’état sauvage. Il s’agit d’une espèce de plantes herbacées rhizomateuses qui fascine l’homme depuis des générations. Il est essentiel dans la vie socio-culturelle du sous-continent indien, de par ses nombreuses propriétés (conservateur de nourriture, épice, agent colorant). Cette plante représente également un enjeu économique important pour l’Inde, qui est le premier producteur mondial. Aujourd’hui, le curcuma fait l’objet de nombreuses études scientifiques.
Les bienfaits du curcuma…
Les médecines traditionnelles indienne, chinoise et occidentale utilisent le curcuma pour ses propriétés antioxydantes. Il aiderait à la lutte contre le stress et au maintien efficace des défenses naturelles.
En 1985, des scientifiques chinois commencent à s’intéresser aux effets potentiels du curcuma dans les traitements anti-cancéreux. Une statistique intéressante nous venant d’Inde : à âge égal, les Indiens développent huit fois moins de cancers du poumon, neuf fois moins de cancers du côlon et cinq fois moins de cancers du sein que les Occidentaux.
L’Agence européenne des médicaments (EMA) recommande la consommation du curcuma en tisane, comme soulagement d’une digestion difficile. D’autres études sont en cours pour démontrer les effets du curcuma sur la prévention du diabète de type 2 et de la maladie d’Alzheimer.
En prévention, il est conseillé de prendre une cuillère à café tous les jours, sous forme de poudre à saupoudrer sur ses plats, en choississant du curcuma bio.
à consommer avec modération
Cette épice peut s’avérer toxique pour le foie, notamment quand elle est prise sous forme de complément alimentaire. A trop forte dose, le curcuma peut provoquer des maux d’estomac. Ainsi, l’EMA conseille une consommation journalière maximum de 180 mg pour un adulte de 60 kg.
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