La commotion cérébrale correspond a un type de traumatisme cranien. Il existe de nombreuses causes à l’apparition de ces commotions, et notamment la pratique de certains sports, qui sont propices aux chocs au niveau du crâne.
Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale ?
La commotion cérébrale est en réalité un traumatisme crânien, dont les sequelles peuvent être plus ou moins graves en fonction de l’intensité du choc et de l’endroit de celui-ci. La commotion cérébrale correspond à ce que l’on appelle un ébranlement du cerveau, c’est-à-dire des secousses violentes, qui peuvent affecter les neurones et leurs terminaisons. En fonction de la nature du choc, la commotion cérébrale peut n’avoir que très peu de conséquences sur le cerveau. Plus le choc possède une intensité forte, plus les lésions dans le cerveau seront importantes. Dans ce cas-là, il conviendra de parler plutôt d’une contusion cérébrale – avec des lésions anatomiques du cerveau.
Quels sont les sports présentant un fort risque de provoquer une commotion cérébrale ?
En pratique, tous les sports peuvent être propices à l’apparition d’une commotion cérébrale. Mais certains sports, de par leurs règles et leur pratique, possèdent un taux plus élevé d’apparition de commotion cérébrale. Il s’agira ici de tous les sports où il peut y avoir des chocs avec un objet ou un membre humain – les sports de ballons tels que le football, le rugby, le volley ou bien le handball, ou encore les sports de combats – boxe, karaté.
Des protocoles sont mis en place depuis quelques années dans de nombreux sports pour accompagner en amont et en aval une commotion cérébrale chez un joueur. Dans le football récemment, l’utilisation de la tête va devenir interdite pour les plus jeunes catégories. En effet, à cet âge là, le cerveau n’a pas encore terminé sa construction, et se doit d’être préservé au maximum. Au rugby, un protocole est mis en place dès qu’il y a suspicion de commotion après un choc.
Comment se prémunir et soigner une commotion cérébrale ?
Il existe plusieurs stades de gravité des commotions cérébrales :
- Grade 1 : pas de perte de consicence, confusion durant quelques secondes, symptômes disparaissant dans les 15 minutes
- Grade 2 : perte de conscience inférieure à 5 minutes, amnésie ne s’étendant pas au-délà de 30 minutes
- Grade 3 : perte de conscience pendant plus 5 minutes, amnésie s’étendant au-delà de 30 minutes
La première préconisation faite aux personnes atteinte d’une commotion cérébrale est le repos total pendant une période de 1 à 3 jours. Il est très important de suivre attentivement la personne ayant subit un choc au niveau du crâne. Par exemple, en lui posant des questions simples sur l’environnement dans lequel il se trouve, qui il est, etc. Ces questions, qui peuvent paraître banales, permettent de savoir si le fonctionnement cérébral n’a pas subi de détérioration. Au moindre doute, il ne faut pas hésiter à appeler les secours ou à se rendre aux urgences, pour une prise en charge complète.
Ensuite, le suivi doit se faire régulièrement chez des professionnels de santé afin de prévenir toute séquelle importante sur le cerveau.