La natation est un sport qui présente de nombreux bienfaits pour le corps, et notamment sur le cerveau.
Les bienfaits indirects de la natation sur le cerveau : la fonction cardio-vasculaires
Nager permet une nette amélioration de la circulation sanguine dans le corps. Il a été montré que lorsqu’un individu nage, celui-ci peut avoir une pression artérielle dans les artères cérébrales augmentée de près de 14%. En cause, l’immersion de l’atrium, une des quatre chambres du cœur. Cette immersion dans l’eau augmente la distribution du sang dans le cerveau et l’oxygène par la même occasion.
La natation présente des bienfaits au niveau cardio-vasculaire à la fois au repos et en activité. Durant la pratique de la natation, l’individu apprend à discipliner sa respiration, ce qui s’avère être bénéfique pour notre corps.
Au repos, l’on constate une diminution de la fréquence de respiration, du rythme cardiaque et de la pression artérielle. Ce sont des effets très positifs pour les individus, qui voient ainsi le risque d’apparition de maladies cardios-vasculaires diminuer.
La natation est un anti-dépresseur naturel
La pratique de la natation, comme celle d’autres sports, permet la sécrétion d’endorphine. Cette hormone aux nombreux bienfaits permet notamment de diminuer le stress, l’anxiété et les risques de dépression.
La sécrétion d’endorphine se produit au bout de 30 à 45 minutes d’effort.
Lorsque l’on nage, le corps ressent des effets proches de ceux atteints lors d’une séance de méditation. En effet, être dans l’eau permet aux muscles de se relâcher et de se détendre. Un parallèle peut se faire avec la méditation. En réalité, natation et méditation présente certaines similitudes. Il s’agit, dans les deux disciplines, d’effecteur des mouvements réguliers, de respirer de manière profonde et coordonnée, tout en détendant le corps au maximum.
Nager permet d’améliorer ses fonctions mémoire et apprentissage
Pratiquer la natation régulièrement permet d’améliorer la régénération des neurones (neurogenèse), et avec ceci, l’augmentation de la taille de l’hippocampe. Il s’agit de la région du cerveau qui s’occupe de l’apprentissage et de la mémoire. Cette augmentation permet à la fois une amélioration de la mémoire courte et de la mémoire longue. Une étude tire comme conclusion que la pratique de la natation pourrait réparer certains dommages sur la mémoire et l’apprentissage causés par les maladies neuropsychiatriques chez l’être humain.
Nager, c’est également être coordonné entre la respiration et ses 4 membres. Le travail de cette coordination permet d’améliorer la relation entre les deux hémisphères du cerveau. Cette relation se caractérise par le développement des fibres nerveuses, stimulant les capacités cognitives d’apprentissage d’un individu.
La natation présente donc de nombreux bienfaits. Cependant, il est important de coupler la pratique de ce sport avec de la marche à pied ou de la montée d’escalier, afin d’augmenter la solidité de la structure osseuse du corps.